Publié le 23/02/2011 à 23:08
A partir d'un certain stade de gravité, la maladie d'Alzheimer, comme d'autres affections, diminue l'autonomie de ceux qui en souffrent. Pour soutenir ces personnes dans leurs frais, la Communauté flamande a mis en place en 1999 une assurance dépendance (Vlaamse zorgverzekering) qui est obligatoire pour toutes les personnes de plus de 25 ans vivant en Flandre, et facultative pour les Flamands de Bruxelles. Qu'en est-il aujourd'hui? Et quelle est la situation dans la partie francophone du pays?
L'assurance dépendance permet de rembourser les frais non médicaux – la présence d'une aide non médicale par exemple, à domicile ou même en maison de retraite – qui ne sont pas couverts par les assurances maladies mutuelles. Ces frais peuvent, selon les cas, être très lourds et sont souvent pris en charge dans d'autres pays, comme la France ou l'Allemagne, par la solidarité nationale. Chez nous, après l'échec d'une première tentative de mise en place au niveau fédéral, la Communauté flamande a pris l'initiative de mettre en place cette solidarité. Les Flamands de plus de 25 ans cotisent donc, de manière obligatoire si ils habitent en Flandre et facultative si ils vivent à Bruxelles. La cotisation s'élève à 25 € par an et donne droit, quand cela s'avère nécessaire, à 95 € par mois pour les personnes recevant une aide de leurs proches ou à domicile (somme destinée à augmenter dans le futur) et à 125 € par mois pour les personnes résidant en maison de retraite.
La mise en place du système a été mouvementée. Les cotisations des adhérents étant insuffisantes pour faire face à toutes les dépenses, le système a été rendu moins généreux au bout d'une année d'existence seulement. Ces difficultés ont refroidi l'enthousiasme du côté francophone… La Communauté française a beaucoup travaillé sur le sujet pendant la dernière législature, mais en ce moment rien n'est en cours. Pas plus qu'au Fédéral, bien qu'une étude universitaire ait montré que c'est à ce niveau qu'un système d'assurance dépendance aurait pu être le plus efficace.
Faute d'une prise en charge publique, les francophones pourraient se tourner vers le secteur privé pour s'assurer contre la dépendance. Cependant, il est difficile de trouver une assurance qui accepte de couvrir ce risque: vu les frais pris en compte, les primes doivent être très importantes et donc peu intéressantes. Selon le porte-parole d'Assuralia (Union professionnelle des entreprises d'assurance en Belgique), les assureurs ont donc du mal à trouver leur compte dans ce type de produits. DKV est l'une des seules firmes à proposer une assurance dépendance. Les mutuelles ne proposent pas non plus de produits spécifiques sur la dépendance. Certains services non médicaux liés à la dépendance peuvent cependant être pris en charge par votre assurance complémentaire. Voyez votre contrat pour les détails.
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