Publié le 23/02/2011 à 23:10
Pour aider les accompagnants à mieux comprendre la maladie d'Alzheimer et à réagir au mieux face aux problèmes qu'ils rencontrent au quotidien, un programme de "Psycho-Education de Groupe" sera lancé prochainement par le service de neurologie de l'hôpital Erasme et la maison de repos et de soins les Jardins de la Mémoire.
Souvent démunis face aux réactions de leur proche touché par la maladie, les aidants finissent par acquérir une expérience basée sur le "bon sens", mais surtout sur leur vécu. Mieux informés sur la maladie, soutenus par des membres du corps médical, formés à répondre au mieux aux besoins des personnes Alzheimer, les aidants pourraient toutefois offrir aux malades un cadre de vie plus adapté encore à leur situation, mais aussi aider les patients Alzheimer à utiliser au mieux leurs capacités voire à les préserver.
Qu'est-ce que la mémoire? Comment fonctionne-t-elle? Qu'entend-t-on par "troubles cognitifs"? Informés en détail sur la maladie, les participants aux séances de psycho-éducation seront aussi sensibilisés à l'intérêt des différents traitements existants (médicamenteux ou non). Une fois acquise, la théorie sera ensuite mise en pratique. "Une aide à la prise en charge des problèmes concrets fréquemment rencontrés par les aidants sera également proposée", précise le Dr Jean-Christophe Bier, neurologue spécialisé dans le traitement de la maladie d'Alzheimer à l'hôpital Erasme et responsable médical du programme. "Le jeu de rôle est l'une des méthodes qui sera utilisée. Un exemple: pour mieux comprendre comment réagir face aux problèmes de communication des patients Alzheimer, les accompagnants pourraient être invité à tenter de se mettre à la place d'une personne aphasique."
Les résultats obtenus précédemment avec ce type de programme sont encourageants. "Déjà tentées à petites échelles ailleurs, des thérapie de "psycho-éducation de groupe" ont permis de retarder parfois de plus de 500 jours l'institutionnalisation de patients Alzheimer. Un bien-être accru, un usage moindre de médicaments et une diminution des signes d'anxiété et de dépression ont également été constatés", souligne le Dr Bier. Une initiative qui gagnerait sans doute à être élargie.
Aurélie Bastin
En pratique: Chaque module de "psycho-éducation" comprend de 10 à 12 séances, programmées sur 6 mois. Le premier module débutera en janvier 2007. Un nouveau groupe devrait ensuite démarrer tous les 3 mois. Une participation de 10 euros par séance est demandée.
Pour plus d'informations, vous pouvez contacter le Dr Jean-Christophe Bier, responsable médical ou Delphine Van Den Berge, responsable paramédical du programme au 02.555.33.57
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