Publié le 23/02/2011 à 23:12
L'angine est en général assez facile à soigner. Mais que faire en cas de grossesse? Et quels sont les risques pour vous et votre enfant'
Lors de la grossesse, les femmes enceintes sont immunodéprimées. En d'autres termes, leur systèmeimmunitaire est affaibli. Pourquoi? Parce que l'embryon contient la moitié des gènes de la mère et la moitié des gènes du père. Le systèmeimmunitaire de la mère ne reconnaît donc pas une partie des cellules de l'embryon. Pour éviter qu'il n'attaque ces cellules étrangères, ce qui provoquerait une fausse couche, le corps humain s'est adapté et différents mécanismes se sont mis en place pour permettre au bébé de se développer sans danger. L'affaiblissement du système immunitaire est l'un de ces mécanismes.
À cause de cette immunodépression, une simple angine est plus difficile à traiter et peut s'éterniser alors qu'en temps normal elle serait guérie en deux ou trois jours. La femme enceinte, affaiblie et fatiguée, est donc plus fragile. Et l'infection peut parfois se compliquer, en bronchite par exemple.
L'angine est en général sans danger pour le foetus. Sauf si vous avez recours à l'automédication... Les antidouleurs comme le paracétamol ne posent pas de problèmes mais méfiez-vous des sirops ou autres pastilles pour la gorge! Ces produits sont bien pratiques pour faciliter la déglutition et pour apaiser la douleur, mais certains d'entre eux contiennent des dérivés morphiniques. En cas de trop fortes doses, ces dérivés peuvent, en passant dans le sang, provoquer un retard de croissance chez l'enfant. Méfiez-vous également des antibiotiques. Si certains ne représentent aucun danger pour le foetus, d'autres peuvent provoquer des malformations ou des déficiences auditives. Votre médecin connaît bien ce problème et pourra vous conseiller.
Pas de panique! Ces complications sont plutôt rares mais soyez prévoyantes: consultez dès qu'une angine dure plus de deux ou trois jours et que votre état ne s'améliore pas ou si la fièvre ne tombe pas malgré la prise d'antipyrétique comme le paracétamol.
Partager et imprimer cet article
Les responsables de la santé publique sont de plus en plus préoccupés par la consommation d'alcool des Américains âgés. Selon des données récemment publiées par les Cente...
Lire la suiteL'étude, publiée dans la revue Science, montre que certaines cellules des voies respiratoires sont réduites en miettes lors d'une crise d'asthme. Ces cellules constituent...
Lire la suiteEn 2023, 5.896 morsures de tiques chez l’homme ont été rapportées en Belgique via TiquesNet. Cela représente presque 1.000 morsures de plus qu’en 2022, mais nettement moi...
Lire la suiteCette nouvelle approche de la ménopause va au-delà des traitements médicaux et devrait responsabiliser les femmes grâce à des informations de qualité sur les symptômes et...
Lire la suiteLe Dr Xavier Van der Brempt, pneumologue et allergologue à Waha et à la Clinique Saint-Luc à Bouge (Allergopôle), fait le point sur la conjonctivite printanière.
La Dr Françoise Guiot, dermatologue et fondatrice du Centre médical Saint-Georges à Grez-Doiceau, revient sur les bons gestes à poser en cas de blessure aiguë.
Pour le nourrisson, choisir la bonne eau est plus délicat que chez l’adulte. La Dr Émilie Poitoux, pédiatre, nous en dit plus.
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive