"Quand j’étais gosse, la situation était très différente pour les hémophiles. Nous recevions comme traitement du facteur de coagulation préparé par la Croix Rouge. En cas d'hémorragie importante, je devais recevoir une transfusion."
Des complications à répétition
"J’ai eu quelques hémorragies dans les genoux. Il m’en reste des séquelles, heureusement pas trop graves. Ma mobilité en est toutefois un peu entravée. Je peux marcher mais il m’est difficile de courir. J’ai eu aussi des saignements de nez et quelques hématomes. A l’adolescence, j’étais en révolte contre ma maladie. Je ne l'acceptais pas et j’étais un peu négligent avec mon traitement."
Se battre contre l'hémophilie
"Ce sont d'autres patients plus âgés, pourtant plus atteints que moi parce qu’ils n’ont connu dans leur jeunesse que des traitements plus élémentaires, qui m’ont appris à me battre contre l'hémophilie. Si je suis relativement bien aujourd’hui, c’est grâce aux traitements modernes, mais aussi grâce à leur message, que j’ai finalement appliqué: ne pas se laisser faire par la maladie!"