Publié le 23/02/2011 à 23:14
Des chercheurs ont découvert une méthode qui permet d'améliorer le dépistage de l'insuffisance rénale. Trois molécules présentes dans le sang des patients à risque ont été identifiées.
Jusqu'à présent, l'insuffisance rénale n'était détectée que lorsque la maladie était déjà à un stade avancé de développement. L'apparition tardive des symptômes (fatigue excessive, hypertension...) et leur non-spécificité ne permettaient pas de soigner les patients au début de leur maladie, et encore moins d'intervenir de manière préventive. Une analyse de sang ou d'urine permettent de détecter des anomalies qui indiquent une fonction rénale défaillante, mais il est difficile d'anticiper l'apparition d'une insuffisance rénale.
Le diagnostic précoce de l'insuffisance rénale est pourtant essentiel. Il permet en effet d'agir le plus efficacement possible sur les causes principales de la maladie que sont l'hypertension et le diabète et prévenir les complications (maladies cardiovasculaires, anémie, fragilité osseuse...).
Une étude américaine récente a mis au point un nouvel outil de dépistage de l'insuffisance rénale. Pour ce faire, des prises de sang ont été effectuées sur plus de 2.300 participants présentant une fonction rénale normale. Dix ans plus tard, 17% d'entre eux souffraient d'insuffisance rénale chronique. Les chercheurs ont découvert que le sang de la plupart de ces patients contenait dès le départ une combinaison de trois molécules spécifiques:
La présence de ces trois molécules indique que ces patients présentaient un risque important de développer une insuffisance rénale chronique. D'autres études sont toutefois nécessaires, notamment pour savoir s'il est possible de diminuer les risques de développer la maladie en agissant sur ces molécules.
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