Publié le 23/02/2011 à 23:11
Le syndrome de l'intestin irritable est souvent lié à un contexte psychosomatique. Dans ce cadre, l'impact des médicaments est difficile à évaluer. Le cas par cas est de mise.
Une fois l'éventualité d'une pathologie spécifique comme une lésion tumorale ou une intolérance au lactose éliminée, ce sont souvent les antispasmodiques musculotropes (Buscopan, Spasmomen ou autres) qui sont privilégiés en matière de traitement. Ces médicaments favorisent en effet le relâchement des muscles lisses (muscles que l'on ne contrôle pas par la volonté) de l'appareil digestif, qui ont tendance à se contracter dans le syndrome de l'intestin irritable, causant douleurs et troubles du transit.
Des études semblent avoir montré que certains médicaments de cette classe étaient plus efficaces que d'autres. Si vous en utilisez un et que les symptômes persistent, il peut cependant être intéressant d'essayer un autre antispasmodique, l'efficacité pouvant varier d'un patient à l'autre. Pour expliquer ces différences, les spécialistes pensent à l'effet placebo. En effet, pour un syndrome souvent couplé à un terrain anxieux, le simple fait d'être pris en charge, même pour un changement de médicament, est parfois efficace en soi.
Outre les douleurs abdominales, le syndrome de l'intestin irritable se manifeste aussi souvent par de la constipation et/ou des diarrhées. Le traitement médicamenteux sera donc aussi adapté en conséquence, privilégiant ici les laxatifs, là un antidiarrhéique. Etant donné le contexte psychosomatique du syndrome de l'intestin irritable, les anxiolytiques ou antidépresseurs sont parfois aussi utilisés. Cependant, leurs effets secondaires - notamment sur le système digestif - n'en font pas une solution idéale.
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