Publié le 27/06/2014 à 17:01
Pour faciliter l'injection du traitement de substitution enzymatique, il est parfois nécessaire de s'aider d'un port-à-cath. De quoi s'agit-il? Dans quels cas est-ce indiqué? Est-ce risqué? Explications!
Le port-à-cath est un petit boitier implanté sous la peau relié à un tube flexible de 1 à 2 mm de diamètre et d'une vingtaine de centimètres de long, appelé cathéter. Ce cathéter se loge dans une grosse veine proche du cœur.
Le boitier a la taille d'une pièce de 2 euros et est implanté sous la peau au niveau du thorax, sous la clavicule. Chez les femmes, il est posé le plus latéralement possible pour ne pas être visible lorsqu'elles portent un décolleté. Le port-à-cath est mis en place par un chirurgien ou un radiologue lors d'une intervention sous anesthésie locale au bloc opératoire. Celle-ci dure 30 minutes à 1 heure.
Le port-à-cath offre un accès direct à l'une des grosses veines du système veineux. On peut y injecter le traitement de substitution enzymatique ou y faire un prélèvement sanguin. Le port-à-cath présente deux avantages:
Le port-à-cath ne constitue jamais ou très rarement la première option thérapeutique. Il n'est envisagé que face à des difficultés d'administration du traitement. Parce que les veines superficielles ne sont plus assez solides ou parce que l'injection du traitement est douloureuse, par exemple.
En ouvrant l'accès à l'une des grosses veines de notre organisme, le port-à-cath s'accompagne d'un risque de formation d'un caillot de sang dans la veine reliée au cathéter (thrombose) ou d’un risque d'infection. Pour s'en prémunir, le port-à-cath ne doit être manipulé que par une personne spécialisée dans sa prise en charge.
Une fois la plaie liée à la mise en place du port-à-cath complètement cicatrisée, aucun soin quotidien n'est nécessaire. Il est, par ailleurs, possible de vaquer à ses activités préférées. En ce compris, la natation, les spas, etc.
Toute personne qui vient régulièrement prendre son traitement de substitution enzymatique bénéficie d'un contrôle régulier de son port-à-cath. De temps à autre, le personnel médical procède à un nettoyage du dispositif à l'aide de sérum physiologique et si nécessaire d'héparine (traitement anticoagulant qui dissout les caillots sanguins).
Elise Dubuisson
Partager et imprimer cet article
En 2023, 5.896 morsures de tiques chez l’homme ont été rapportées en Belgique via TiquesNet. Cela représente presque 1.000 morsures de plus qu’en 2022, mais nettement moi...
Lire la suiteCette nouvelle approche de la ménopause va au-delà des traitements médicaux et devrait responsabiliser les femmes grâce à des informations de qualité sur les symptômes et...
Lire la suiteIl s'agit de vaccins administrés par pulvérisation qui non seulement réduisent la gravité de la maladie, mais peuvent également arrêter la transmission du virus. «Cela po...
Lire la suiteQuatre fois plus d'enfants souffrent d'obésité! Selon les experts, il est important de mettre l'accent sur la prévention dès le début. «En tant que société et du point de...
Lire la suiteLe Dr Xavier Van der Brempt, pneumologue et allergologue à Waha et à la Clinique Saint-Luc à Bouge (Allergopôle), fait le point sur la conjonctivite printanière.
La Dr Françoise Guiot, dermatologue et fondatrice du Centre médical Saint-Georges à Grez-Doiceau, revient sur les bons gestes à poser en cas de blessure aiguë.
Pour le nourrisson, choisir la bonne eau est plus délicat que chez l’adulte. La Dr Émilie Poitoux, pédiatre, nous en dit plus.
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive