Actuellement, la manière la plus fiable et la plus économique de réaliser un diagnostic de la malaria est l'examen microscopique d'une goutte de sang, appelée «goutte épaisse». Il peut être complété par l'examen d'une goutte fine (frottis sanguin), afin de préciser le type de parasite.
Comment est diagnostiqué le paludisme (malaria)?

Examen sanguin pour détecter la malaria

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Une alternative de terrain
Les tests de diagnostic rapide constituent une alternative très intéressante à l'examen du sang au microscope. Dans les zones à risque, ces tests présentent un double avantage:
- simplicité d'utilisation (une goutte de sang prélevée sur le doigt du patient est déposée sur une petite bandelette),
- rapidité de résultat.
Lutter contre la résistance aux médicaments
Le test de diagnostic rapide permet d'initier très rapidement un traitement. Il évite aussi l'administration d'antipaludiques de manière «empirique» lorsqu'on se trouve face à un cas suspect de fièvre qui peut être lié à une autre maladie. Dès lors, les tests de diagnostic rapide sont aussi considérés comme une manière de lutter contre le phénomène de résistance aux médicaments car ils évitent d'administrer des médicaments antipaludéens lorsque c'est inutile.
Une soixantaine de fabricants produisent plus de 200 tests de diagnostic rapide. Bien qu’elle se soit améliorée ces dernières années, la fiabilité de ces tests est variable et dépend de différents paramètres: l’antigène ou l’espèce de parasite visée par le test, la qualité de fabrication, l’exposition à des températures extrêmes...* Ces tests sont toutefois relativement utiles et efficaces sur le terrain.

Ecrit par Julie Luong