Publié le 23/03/2011 à 11:40
Pas facile pour un patient parkinsonien de s’occuper des tâches administratives et autres qui lui incombent. Heureusement, la procuration et le mandat général permettent à ses proches de l’aider.
Voter, récupérer un envoi recommandé à la poste, payer ses factures… Toutes ces démarches requièrent un certain effort physique, comme tout simplement le fait de pouvoir se déplacer sans difficulté. Cela n’a rien d’évident lorsqu’on est atteint de la maladie de Parkinson. C’est là que l’aidant proche (conjoint, enfant, ami, etc.) intervient. Mais pour pouvoir remplir les obligations civiles, juridiques et administratives du patient, l’aidant proche doit disposer d’une procuration ou d’un mandat général.
La procuration est un contrat qui reprend les noms du mandant (dans le cas présent le patient parkinsonien) et du mandataire (la personne à qui le patient donne le droit d’agir en son nom). La procuration doit préciser très clairement le type de démarche qu’effectuera le mandataire et la durée de validité de ladite procuration (le laps de temps au cours duquel le mandataire peut légalement agir à la place du patient). Enfin, la procuration doit être datée et signée par les deux parties, chacune d’entre elles affirmant être d’accord avec les termes du contrat et disposer d’au moins un exemplaire de celui-ci. Précision importante: la procuration ne vaut que pour les actes relevant de la vie courante. Il ne s’agit donc pas de vendre un immeuble dont le patient est propriétaire à l’aide d’une simple procuration!
Le problème avec la procuration, c’est que celle-ci doit être renouvelée pour chaque acte à exécuter au nom du mandant (le patient parkinsonien). Si l’état de ce dernier le rend totalement dépendant de son entourage, le plus simple est encore de passer devant un notaire pour rédiger un mandat général. Pour cela, il est indispensable de fournir au notaire un certificat médical circonstancié établi par un médecin. Le notaire pourra alors acter le mandat général, ce qui donnera le droit à l’aidant proche d’effectuer toutes les démarches nécessaires au maintien d’une vie normale pour le patient. Par contre, si le patient ne dispose plus de toutes ses facultés mentales, il ne reste qu’une solution: le placer sous administration provisoire. Mais cela, c’est une autre histoire!
Partager et imprimer cet article
Cette nouvelle approche de la ménopause va au-delà des traitements médicaux et devrait responsabiliser les femmes grâce à des informations de qualité sur les symptômes et...
Lire la suiteIl s'agit de vaccins administrés par pulvérisation qui non seulement réduisent la gravité de la maladie, mais peuvent également arrêter la transmission du virus. «Cela po...
Lire la suiteQuatre fois plus d'enfants souffrent d'obésité! Selon les experts, il est important de mettre l'accent sur la prévention dès le début. «En tant que société et du point de...
Lire la suiteLe Pr Marion Koopmans est la virologue la plus connue des Pays-Bas. En tant que Directrice du Département de Virologie de l'hôpital Erasmus de Rotterdam, elle s'est rendu...
Lire la suiteLe Dr Xavier Van der Brempt, pneumologue et allergologue à Waha et à la Clinique Saint-Luc à Bouge (Allergopôle), fait le point sur la conjonctivite printanière.
La Dr Françoise Guiot, dermatologue et fondatrice du Centre médical Saint-Georges à Grez-Doiceau, revient sur les bons gestes à poser en cas de blessure aiguë.
Pour le nourrisson, choisir la bonne eau est plus délicat que chez l’adulte. La Dr Émilie Poitoux, pédiatre, nous en dit plus.
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive