Publié le 11/01/2012 à 18:23
Le lit conjugal est devenu source de frustration? Pas de panique, les troubles sexuels sont fréquents en cas de sclérose en plaques, mais pas insolvables! Parlez-en rapidement avec votre neurologue.
50 à 70% des patients SEP font face un jour à des troubles sexuels. Baisse de la libido ou du plaisir, douleurs, diminution de la lubrification vaginale ou troubles de l'érection… Les problèmes rencontrés peuvent être divers, tout comme leurs causes. Première étape: trouver leur source.
C'est bien connu, le sexe, ça passe aussi par la tête! Et ceci n'est pas qu'une image… Notre fonction sexuelle est régulée par notre cerveau (et notre moelle épinière). Au cours d'une poussée de la maladie, si une plaque d'inflammation apparaît au niveau d'une zone impliquée dans la sexualité, celle-ci peut donc en être altérée!
A la clé, des troubles de l'érection, de l'éjaculation, une diminution des perceptions au niveau génital voire l'apparition de sensations désagréables: picotements, brûlures… Mais pas de panique! Les symptômes de la sclérose en plaques fluctuent, surtout au début de la maladie. Ces troubles peuvent disparaître lors des phases de rémission.
Les médicaments sont souvent à l'origine des troubles sexuels. C'est pourquoi votre neurologue fera l'inventaire des traitements potentiellement néfastes pour vos ébats amoureux. Pas question pour autant de les arrêter, au détriment de votre qualité de vie! Mais bien de les ajuster à une dose qui ne mette pas en péril votre vie intime. Sachez par contre que le traitement de fond que vous vous injectez tous les jours n'altère pas votre fonction sexuelle.
Certains symptômes de la sclérose en plaques peuvent également jouer un rôle indirect dans votre sexualité en berne.
N'attendez pas avant d'aborder la question avec votre neurologue. Les solutions sont nombreuses:
Surtout évitez de vous enfoncer dans un cercle vicieux où le sexe devient source d'inquiétude. Plus vite vous en parlerez, plus vite vous retrouverez une activité sexuelle épanouissante!
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