Publié le 12/10/2012 à 14:30
«La sclérose en plaques me condamne-t-elle au fauteuil roulant?» Une interrogation récurrente chez les personnes atteintes de SEP. La réponse est «Non, ce n’est pas inéluctable!» Des solutions existent.
Sans traitement, 50% des personnes souffrant de sclérose en plaques présentent des difficultés visibles à la marche après 15 ans d’évolution. L’autre moitié des patients SEP est atteinte d’une forme davantage bénigne de la maladie. Les raisons de présenter des problèmes de marche lorsque l’on est atteint de sclérose en plaques sont multiples. Deux mécanismes majeurs altèrent la marche: une faiblesse dans les membres inférieurs et des troubles de l’équilibre. Le message est donc simple: suivre son traitement reste le meilleur atout pour éviter, autant que possible, une dégradation de la marche.
En amont, des traitements de fond permettent de freiner l’évolution de la maladie. Ces traitements sont plus efficaces s’ils sont débutés précocement. Autres pistes d’action: la kinésithérapie centrée sur l’équilibre et la pratique régulière d’une activité physique. Pas besoin de vous transfomer en athlète de haut niveau! La marche, le jogging, la natation ou encore le vélo vous aideront à maintenir une bonne masse musculaire au niveau des membres inférieurs.
Si les difficultés à la marche sont déjà présentes, vous pouvez également avoir recours à des traitements symptomatiques qui permettent, chez certains patients, d’améliorer la résistance à la marche. Leur principe: favoriser un meilleur passage de l’influx nerveux au niveau des zones démyélinisées. Ces médicaments constituent donc un petit espoir supplémentaire d’améliorer la fonction motrice.
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