Publié le 24/12/2015 à 15:21
Le confort des patients SEP est de mieux en mieux pris en compte. En témoigne l’arrivée sur le marché belge de médicaments injectables à longue durée d’action, qui permettent de diminuer la fréquence des injections.
Deux nouvelles formes de médicaments injectables font leur apparition dans le paysage thérapeutique de la sclérose en plaques (SEP):
Ces médicaments sont tous deux indiqués pour les personnes atteintes d’une SEP de forme récurrente-rémittente.
L’efficacité du Plegridy® et de la Copaxone® 40 mg/ml est comparable aux traitements injectables de première ligne actuels. Ils diminuent la fréquence des poussées d’environ 30%, permettent de réduire le risque d’apparition de nouvelles lésions détectables par IRM (imagerie par résonance magnétique) et aident à freiner la progression du handicap à court et à moyen termes.
Les effets secondaires de ces médicaments sont ceux des interférons bêta et de l’acétate de glatiramère: syndrome pseudo-grippal souvent transitoire en début de traitement (pour les interférons bêta) et réactions cutanées dues aux injections (pour les deux types de traitement).
«Cependant, diminuer la fréquence d’injection limite de facto la gêne occasionnée par les effets indésirables de ces médicaments», souligne le Dr Andreas Lysandropoulos, neurologue à l’Hôpital Érasme.
Deux autres traitements injectables sont actuellement à l’étude:
«Il est très difficile de prédire la date exacte de mise sur le marché de ces médicaments mais ils pourraient être disponibles début 2017», estime le Dr Lysandropoulos.
Écrit par Aude Dion, journaliste médicale
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