Publié le 23/02/2011 à 23:12
La dépression peut altérer la capacité érectile, ce qui peut aggraver la dépression! Retour sur un problème très souvent circulaire.
Les troubles dépressifs entraînent généralement une baisse de la libido avec, bien souvent, comme conséquence une dysfonction érectile. Or, celle-ci risque d'aggraver la dépression! C'est donc un véritable cercle vicieux!
Inversement, des échecs sexuels répétés peuvent engendrer à la longue une dépression. Le patient peut développer des idées obsédantes sur ses troubles de l'érection, se dévaloriser et ressentir une perte dans son identité masculine avec des réflexions du type: «si je ne peux plus faire l'amour, je ne suis plus un homme, je ne suis plus personne!». De même, les troubles de l'érection comme la dépression entraînent des difficultés dans la relation de couple, ce qui peut aussi aggraver le problème.
Les traitements antidépresseurs eux-mêmes peuvent aussi causer des troubles de l'érection, car la complexité biochimique des mécanismes qui mènent à l'érection la rend très sensible aux interférences médicamenteuses. Quant aux médicaments anxiolytiques (benzodiazépines), souvent prescrits en début de dépression, ils sont une arme à double tranchant! A petites doses, ils peuvent désinhiber la sexualité mais à plus fortes doses ou pris régulièrement, ils entraînent plutôt un endormissement de la libido.
Face à la complexité et l'interactivité de ces deux pathologies, il est nécessaire d'adopter une approche globale et pluridisciplinaire. En effet, il ne suffit pas de traiter séparément la dépression, les troubles de l'érection ou les problèmes de couple... Il faudra plutôt prendre en charge tous les problèmes à la fois! La difficulté est de pouvoir évaluer sur quelles priorités mettre l'accent.
Par exemple, un traitement médicamenteux oral des troubles de l'érection permet une amélioration de la sexualité et des problèmes du couple, mais pas nécessairement si l'érection et la sexualité ne sont pas vécues avec plaisir! La prescription d'un traitement des troubles de l'érection doit donc être encadrée par une approche psycho-sexologique.
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