Publié le 23/02/2011 à 23:12
Les médicaments facilitateurs d'érection ne fonctionnent pas? D'autres traitements existent! Zoom sur les injections intra-caverneuses.
Au cours d'une érection, l'apport de sang augmente dans les corps caverneux (les deux réservoirs latéraux du pénis). En cas de troubles de l'érection, cette fonction est altérée. L'injection d'une substance vasodilatatrice (prostaglandine, papavérine...) dans les corps caverneux permet dans certains cas d'y remédier. Ces injections dilatent en effet les vaisseaux sanguins pour permettre au sang de rigidifier le pénis.
Une dizaine de minutes avant la relation sexuelle, le patient peut injecter lui-même le produit avec une seringue prête à l'emploi ou un stylo-injecteur. Contrairement aux traitements médicamenteux oraux, avec les injections intra-caverneuses, l'excitation sexuelle n'est pas nécessaire pour obtenir une érection. En ce sens, l'érection est donc plus mécanique.
Certains patients ne réagissent pas aux traitements médicamenteux ou ont des contre-indications pour les utiliser (ces médicaments ne peuvent par exemple pas être combinés aux dérivés nitrés). Dans ces cas, ils peuvent recourir aux injections intra-caverneuses, dont les résultats sont très satisfaisants puisqu?elles fonctionnent dans 60 à 70% des cas.
Les injections intra-caverneuses ne sont pas dénuées d'effets secondaires. Dans 3 à 4% des cas, elles peuvent provoquer une érection qui persiste plus de 4 heures (priapisme), qui constitue une vraie urgence médicale. Si ces injections sont en général peu douloureuses, certains patients peuvent éprouver des douleurs dans la verge lors de l'injection ou de l'érection. Il est donc préférable de ne pas procéder à plus de deux injections par semaine et d'utiliser les aiguilles les plus fines possible.
Partager et imprimer cet article
Cette nouvelle approche de la ménopause va au-delà des traitements médicaux et devrait responsabiliser les femmes grâce à des informations de qualité sur les symptômes et...
Lire la suiteIl s'agit de vaccins administrés par pulvérisation qui non seulement réduisent la gravité de la maladie, mais peuvent également arrêter la transmission du virus. «Cela po...
Lire la suiteQuatre fois plus d'enfants souffrent d'obésité! Selon les experts, il est important de mettre l'accent sur la prévention dès le début. «En tant que société et du point de...
Lire la suiteLe Pr Marion Koopmans est la virologue la plus connue des Pays-Bas. En tant que Directrice du Département de Virologie de l'hôpital Erasmus de Rotterdam, elle s'est rendu...
Lire la suiteLe Dr Xavier Van der Brempt, pneumologue et allergologue à Waha et à la Clinique Saint-Luc à Bouge (Allergopôle), fait le point sur la conjonctivite printanière.
La Dr Françoise Guiot, dermatologue et fondatrice du Centre médical Saint-Georges à Grez-Doiceau, revient sur les bons gestes à poser en cas de blessure aiguë.
Pour le nourrisson, choisir la bonne eau est plus délicat que chez l’adulte. La Dr Émilie Poitoux, pédiatre, nous en dit plus.
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive