Publié le 23/02/2011 à 23:14
L'infection au VIH est désormais une maladie chronique. Conséquence? Une pression constante souvent à l'origine de dépressions. Heureusement, des solutions existent!
Depuis l'arrivée des trithérapies en 1996, l'infection au VIH est devenue une maladie chronique. La durée de vie des patients s'est considérablement allongée, mais d'autres problèmes ont fait leur apparition. On estime notamment que 15 à 20% des patients connaissent, à un moment ou à un autre de leur parcours, un épisode dépressif.
Même si l'infection au VIH est sous contrôle, elle reste incurable. Il s'agit donc d'une maladie au long cours. Les traitements contraignants, la peur de voir son état de santé se dégrader, les préjugés, la difficulté à établir des relations intimes... Autant d'éléments qui pèsent sur les épaules de tout séropositif.
La dépression n'est pas sans conséquences sur l'évolution de la maladie. Principal risque: le décrochage thérapeutique. Autrement dit, le patient ne prend plus son traitement ou le suit mal. Or, on estime que le traitement doit être suivi à minimum 80% pour être efficace. Un mauvais suivi du traitement expose le virus à des concentrations en médicaments trop faibles pour empêcher sa réplication. Le résultat? Le développement de souches de virus résistantes au traitement. Certaines molécules antivirales deviennent dès lors inefficaces et le traitement doit être modifié.
Idées noires, troubles du sommeil, pertes de mémoire, difficultés de concentration, manque d'entrain ou d'envie? Ces signes doivent éveiller votre attention et être communiqués à votre médecin ou à un membre de l'équipe du Centre de Référence que vous fréquentez. La dépression ne doit pas être prise à la légère.
Les Centres de Référence proposent une prise en charge multidisciplinaire. Lorsqu'une dépression est diagnostiquée, le patient est pris en charge par le psychologue ou le psychiatre de l'équipe. Ce suivi ainsi qu'un traitement par antidépresseurs offrent de très bons résultats, qui sont équivalents à ceux constatés dans la population générale. À noter que la plupart des antidépresseurs sont tout à fait compatibles avec les traitements antirétroviraux.
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